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L’ESS : l’impact d’un changement de paradigme socio-financier

 

 

 

Le webinaire est disponible en replay dans son intégralité sur la chaine Youtube de RIPESS, accessible ici.

 

 

 

 

Faisant suite à la Conférence internationale du Travail tenue par l’OIT en 2022, qui incluait une discussion générale sur « l’économie sociale et solidaire au service d’un avenir du travail centré sur l’être humain », une multitude d’acteurs internationaux de l’ESS se sont réunis en ligne ce 23 février pour une conférence sur le futur du secteur.

 

 

Organisée par RIPESS Intercontinental, la conférence était simultanément traduite en quatre langues. L’objectif des intervenants en présence était d’analyser l’impact de l’alternative de paradigme socio-financier que représente l’ESS et ses conséquences. Parmi les panellistes rassemblés dans ce but : Judith Hitchman, de la RIPESS, Simel Esim, en charge des travaux de l’OIT sur l’ESS et les coopératives, Chantal Line Carpentier, de la task force de l’ONU sur l’ESS, Toni Moore, de la confédération syndicale internationale, et enfin Sonia Georges, secrétaire générale de SEWA (Self Employed Women’s Association).

 

 

L’ESS est « un moyen de changement systémique et transformatif du modèle socio-économique actuel dominé par le capital », a affirmé Judith Hitchman en introduction de ce webinaire. Un moyen qui permettrait d’assurer le respect de l’article 25 de la déclaration universelle des droits humains, garantissant des standards de vies adéquats pour les individus et leurs familles. Cet objectif est au cœur de la logique d’action de la RIPESS, qui cherche à construire un réseau international le plus large possible pour promouvoir des outils de politique publique efficaces, notamment au travers de cette rencontre.

 

 

Des constats et des objectifs partagés par l’ensemble des intervenants en présence. Les avancées réalisées en la matière ont été soulignées par Simel Esim et Chantal Line Carpentier, qui ont mis en avant la résolution sur l’ESS votée par l’OIT l’année passée ainsi qu’un document de l’ONU sur l’ESS et les ODD qui ont formalisé une véritable reconnaissance des bienfaits apportés par le secteur. Toni Moore a appelé à pousser ces avancées encore plus loin en affirmant « [qu’]il est temps d’agir avec audace » pour mettre en place un système juste et durable.

 

 

Ce tour de table s’est conclu sur Sonia Georges, représentante de SEWA, une association indienne qui aide les femmes à s’organiser pour faire le lien entre leur travail informel et l’économie formelle. L’association permet la construction de nouveaux modèles d’économie locale, durables et respectueux des personnes. Une illustration très concrète des perspectives offertes par l’Economie Sociale et Solidaire.